Préparation départ de Ouahigouya

Bilan des visites et préparation du retour

7 H 30: Nous nous préparons au retour

Hier soir nous avons échangé entre nous 4 sur nos impressions.

Nous devons faire un point demain matin.

Les enjeux sont importants en cette fin d'année avec la fin des programmes engagés avec

la Fngn

,

la Fepa-b

et  les réseau gestion.

Comment continuer?

Le réseau gestion:

Voir le site :www.inter.réseau.org

Je dois laisser le micro portable du Cer ici avant de partir.

J'écris le dernier message.

Sans batterie, ni souris, ni clavier ni pilote de clé usb, j'ai eu chaud à transférer les messages sur le net.

Mais ici il sera toujours utile.

Salaire moyen, scolarité, nourriture, Sida...et y'a pas de problème.

Un peu comme Joseph, nous essayons de restituer quelques extraits de rencontre que nous avons eu.

Au sujet des salaires, le Smic (ou son équivalent français) est de 30 000 CFA.

Le salaire moyen est bien inférieur (20 000 CFA?)

La question des travailleurs occasionnels dans les exploitations a souvent été abordée.

En plus de la main d'oeuvre familiale, les paysans ont parfois besoins de MO pour la récolte ou pour les

travaux de préparation des terres.

Les "salariés agricoles" sont rémunérés entre 5 000 et  7 500 CFA par mois en étant nourris et logés.

S'ils ne sont pas nourris et logés, ils perçoivent entre 9 000 ET 12 000 CFA par mois.

Soit moins que le seuil de pauvreté qui doit être de 1 $ par jour.

Le temps de travail varie de 7 H00 à 9 H 00 par jour.

Les enfants sont aussi employés, et rémunérés une boite de petit pois par jour (175 CFA)

Lors d'un témoignage d'agriculteur employeur, la salle a réagi vivement à cette situation.

Scolarité: le nombre d'élèves varie de 60 à 140 par classe.

Le proviseur que nous avons rencontré fait le nécessaire pour que aucune classe de terminal ne dépasse pas les 50 élèves. Ce n'est pas le cas dans tous les lycées.

Le lycée est ouvert jusqu'à 22h, les élèves viennent y travailler.

Le Dimanche soir où nous sommes passés les classes étaient occupées.

La nuit 3 surveillants surveillent l'ensemble du lycée.

Le soir, il est fréquent de voir des jeunes au pied des lampadaires à faire leurs devoirs.

De nombreuses familles n'ont pas l'électricité.

Etre au lycée c'est une chance.

Jusqu'à 140 élèves dans les écoles primaires.

Les enfants que nous avons rencontré vont à l'école le matin de 7h à 12 h.

Ils portent tous un uniforme qui est différent selon les écoles.

Avec la chaleur, les conditions sont difficiles.

Tous les enfants ne sont pas scolarisés

Le SIDA

Ici le SIDA est très présent.

8 % de la population est touchée.

Au lycée ou nous sommes allés, une campagne de sensibilisation a été réalisée par une classe.

Des panneaux, des témoignes sont exposés sous un hall.

Les messages sont clairs: abstinence jusqu'au mariage et en plus petite écriture "protection".

Ici peu de personnes ont les moyens financiers pour suivre un traitement de trithérapies.

Malgré une baisse des traitements, le coût d'un traitement est de 20 000 CFA par mois.

Les laboratoires n'ont pas assez baissé leur coût.

Les soins sont à la charge des personnes.

Il n'y a  pas d'équivalent sécurité sociale.

Nourriture

Le midi, un plat: riz ou couscous, spaghettis, petits pois accompagnés d'une sauce tomate.

Il n'y a pas d'entrée ni dessert.

La valeur du plat dans un maquis (petit restaurant) coûte en moyenne 400 CFA.

Les boissons sont onéreuses: coca & fanta: 375 CFA;  bière 600 CFA.

Dans la cantine du lycée, les élèves mangent le midi pour 100 CFA (subvention)

Dans les petits maquis, une personne sans ressource peut trouver un plat à 100 CFA (tô, riz...)

On mange aussi des poulets ou des pintades grillées à l'ail,  accompagnés de frites.

Il y a un service boisson et un service repas avec deux personnes différentes.

On prend petit poulet ou une pintade pour 2 que l'on mange avec les doigts.

Avant le repas on nous propose de l'eau pour nous laver les mains.

Ici le service est long.